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La SCSLM applaudit l’appel en faveur d’une stratégie de lutte contre les maladies infectieuses

 
octobre 23, 2007

 

HAMILTON, ON, le 23 octobre 2007
 
La SCSLM a émis le communiqué de presse suivant le 23 octobre 2007 : 

La Société canadienne de science de laboratoire médical (SCSLM) applaudit les groupes de soins de la santé qui se sont unis pour demander la mise en œuvre d’une stratégie nationale visant à juguler les infections en milieu hospitalier et dans la collectivité. 

La semaine passée, cinq organisations ont pris d’assaut la Colline parlementaire pour demander aux députés et aux sénateurs une stratégie à l'échelle du Canada permettant de composer avec des affections allant du simple rhume et de la grippe aux infections nosocomiales mortelles, ainsi qu’avec la possibilité d’une pandémie. 

« Le Canada, en tant que nation, continue de courir un risque grave, explique Robin Power, technologiste certifié de laboratoire médical et présidente de la SCSLM. Le Canada pourrait, sans avertissement, être confronté à une nouvelle maladie infectieuse qui laisserait peser une lourde hypothèque sur notre système de soins de santé. » 

Un élément crucial de la stratégie proposée démontre bien le rôle significatif que jouent les laboratoires dans la lutte contre la maladie. Le Dr Michel Laverdière, président de l’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie Canada, l’un des groupes impliqués dans la stratégie proposée, fait en effet valoir que les groupes recommandent également l’amélioration et l’augmentation de l’équipement dans les laboratoires où s’effectue la détection des maladies. 

« Ces laboratoires sont la sentinelle des maladies infectieuses, a déclaré M. Laverdière. Si un microbe hautement résistant fait son apparition dans notre pays, ces laboratoires seront les premiers à le détecter. » 

Ceci risque toutefois d’être difficile compte tenu de l’inquiétude croissante que suscite la pénurie de professionnels de laboratoire. « D’ici l’an 2016, plus de la moitié des technologistes de laboratoire médical deviendront admissibles à la retraite, a déclaré Kurt Davis, directeur général de la SCSLM. Il s’agit d’un chiffre alarmant alors que nous faisons face à la possibilité de laboratoires vides, sans professionnels formés, pour détecter ces maladies émergentes. » 

La fermeture temporaire du laboratoire du Fishermen’s Memorial Hospital illustre bien le problème imminent de pénurie de laboratoire qui a été porté à l’attention d’un certain nombre de personnes. Le maire de la ville de Lunenburg, en Nouvelle-Écosse, Laurence Mawhinney, en a fait l’annonce, déclarant explicitement que la fermeture temporaire avait été hâtée par la pénurie de personnel au laboratoire du South Shore Regional Hospital. 

Depuis 1999, divers rapports sur les ressources humaines en santé documentent la pénurie dans le domaine de la science de laboratoire médical. Il semblerait cependant que les baby boomers quittent la population active à un rythme plus lent que celui anticipé. 

« Il s’agit là d’un sujet d’inquiétude grave pour la profession de science de laboratoire médical, a ajouté M. Davis. Les gouvernements pourraient s’en servir pour retarder la prise de mesures sur les questions de ressources humaines. » 

Selon les résultats de la dernière Enquête sur l’emploi des diplômés effectuée par la SCSLM, l’intégration des technologistes généralistes à la population active dans un poste à temps plein ne correspond pas au taux prédit de départs à la retraite. Les postes essentiellement à temps partiel font craindre l’exode de ces nouveaux diplômés en l’absence d’emploi réel, ce qui exerce une pression énorme sur le système et constitue un défi qu’on ne peut passer sous silence. 

Il faut d’urgence une solution valable, autrement le Canada aura beaucoup de difficulté à relever les défis que présentent les nouvelles et émergentes menaces à la santé. 

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Alison McLennan 
directrice
Communication
(905) 528-8642 poste 15
alison@csmls.org

 

Reconnaissance des terres autochtones : Nous reconnaissons respectueusement que le bureau de la SCSLM, à Hamilton, en Ontario, se situe sur les territoires traditionnels de la Confédération de Haudenosaunis de la Nation des Mississaugas, des peuples Anichinabés, et des peuples Neutres. Ces terres sont régies par le Pacte wampum dit « Bol à une seule cuillère », un traité entre les Haudenosaunis et Anichinabés pour partager et entretenir la terre et ses ressources autour des Grands Lacs. Nous reconnaissons également que ces terres sont régies en vertu du Traité no 3 d’Achat entre les lacs de 1792, conclu par la Couronne et la Première Nation des Mississaugas de Credit.

 

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